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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 21:26

http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcR_A8Mh4WdwSrArzP4fB6xdhXJHuegkCEv8jNxXYzCG3msyMR7F7g"Le monde est très grand et plein de contrées magnifiques que l'existence de mille hommes ne suffirait pas à visiter"

 

De Arthur Rimbaud

 

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 14:56

http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTZlmA5hsEjJX4RAZX-YN1JDPheO-i4eV8uDQM7yjKvamvK3NloMarco Stanley Fogg : le nom même de son héros place ce roman sous le signe de l'exploration et du voyage. Et c'est bien une odyssée qui nous est offerte, dans la tradition des Mille et Une Nuits comme du "grand" roman américain ; un parcours fertile en paysage fantastiques, personnages hors du commun, tribulations multiples.

Mais tout voyage est aussi une quête intérieure et initiatique. Sous l'abondance des lieux et des couleurs, le vrai périple de Marco Stanley Fogg est  une recherche de l'identité, une exploration de la solitude et de l'incomplétude universelles.                                                          .

 

Extrait :

 

"J'ai vécu dans cet appartement avec plus d'un milliers de livres. Dans un premier temps, ils avaient appartenus à mon oncle Victor, qui les avaient peu à peu accumulés au long d'environ trente années. Juste avant mon départ pour le collège, d'un geste impulsif, il me les avaient offerts en cadeau d'adieu. J'avais resisté de mon mieux, mais Oncle Victor était un homme sentimental et généreux, et il n'avait rien voulu entendre. "Je n'ai pas d'argent à te donner, disait-il, et pas le moindre conseil, prends les livres, pour me faire plaisir." J'ai pris les livres, mais pendant un an et demi je n'ai ouvert aucun des cartons dans lesquels ils étaient emballés. J'avais le projet de persuader mon oncle de les reprendre et, en attendant, je souhaitais qu'il ne leur arrive rien.

Tels quels, ces cartons me furent en réalité très utiles. L'appartement de la Cent douzième rue n'était pas meublé et, plutôt que de gaspiller mes fonds en achats que je ne désirais ni ne pouvais me permettre, je convertis les cartons en "mobilier imaginaire". Cela ressemblait à un jeu de patience : Il fallait les grouper selon différentes configurations modulaires, les aligner, les empiler les uns sur les autres, les arranger et les réarranger jusqu'à c equ'ils ressemblent enfin à des objets domestiques. Une série de seize servait de support à mon matelas, une autre de douze tenait lieu de table, groupés par sept il devenaient sièges, par deux , table de chevet. Mes amis trouvaient bien cela étrange, mais il s'étaient déjà frottés à mes étrangetés. Pensez à la satisfaction, leur expliquais-je, de vous glisser au lit avec l'idée que vos rêves vont se dérouler au-dessus de la littérature américaine du XIXe siècle. Imaginez le plaisir de vous mettre à table avec la Renaissance entière tapie sous votre repas..."

 

Autre extrait :

 

Pour manger, les habitants de la Lune n'avalent pas les aliments, mais les hument. Leur monnaie est de la poésie -de vrais poème écrits sur des morceaux de papier dont la valeur est déterminée par celle de chaque poème. Le plus grand crime est la virginité, et l'on attend des jeunes gens qu'ils manquent de repect à leurs parents. Plus on a le nez long plus on est considéré pour la noblesse de son caractère. (On châtre les hommes au nez court, car les gens de la Lune préfèreraient l'extinction de leur race à l'obligation de vivre dans une telle laideur). Il y a des livres qui parlent et des villes qui voyagent...

 

Mon avis :

 

Encore un voyage dans le moi intérieur de son personnage placé sous le signe de la Lune. Au cours de ce voyage Marco Stanley Fogg fera de multiples rencontres notamment avec un vieil excentrique richissime au caractère exécrable qui vont contribuer à trouver un but à sa vie et à appréhender enfin le monde . Je n'en dirais rien de plus, car c'est un livre qu'il faut découvrir absolument.http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTF8uaiIwirVeQ6kGJw4I2RVa-rBRpYBwPImoTfTeWG4HOg-ZpI0whttp://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRrWqY2Srsee-iZFTFzuHU88MijedOkeWjs560xD-YjQsqeDkt9


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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 12:55

http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQHwiFVM6hcoxjmKBbOZlhKD3tD__keYvRyluJcoaq2LMbDpqZjAw


http://les-romans-fous-de-Prandini-stephane.blog4ever.com/blog/index-634390.html ( nom du blog : les romans fous de Prandini Stéphane )
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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 21:37
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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 14:32

 

http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcS1ls-ciD9sg5V99NMrVonDGfnKqkx0PqPrWmEnx4p5lPtBMxjrWAExtrait tiré de "Les années de l'homme".

 


"Le bonheur, votre bonheur, ne peut naître que de vous. Le bonheur, ce n'est pas une félicité continue, dans les bonnes odeurs, la bonne santé,  l'amour partagé, l'haleine fraîche, le teint joli, et l'autoroute libre sous un ciel rose, qui se situe quelque part dans les possibilités de l'avenir, et qu'il s'agit d'atteindre pour s'y maitenir, à jamais. Le continent bonheur n'existe ni en géographie, ni en politique, ni en famille. Ni en 1976, ni en 1980 et la suite. Le bonheur, c'est vous, c'est maintenant. Ne l'attendez pas demain ou tout à l'heure, vous ne l'attraperiez jamais. Vous ne pouvez être heureux qu'à l'instant même. Le savez-vous? Vous êtes vivant...


Commencez par cesser de froncer les sourcils et de grincer des dents. Redressez-vous, respirez, comme disait notre prof "de gym" en frisant sa moustache. Il n'y avait que lui qui se redressait... Et on grognait : "Respirer ? ça se fait tout seul?... Vous n'êtes pas un ventilateur. Vous êtes vivant...

 

Mais avez-vous jamais volontairement senti l'air froid de l'hiver, l'air brûlant de l'été entrer dans vos narines, et suivi son trajet jusque dans vos poumons ? Avez-vous jamais réfléchi au fantastisque échange qui s'y produit ? Dans des milliards de cavernes minuscules, le sang rencontre l'air, les globules rouges se déchargent sur lui de toutes les saletés qu'il ont récoltées dans notre corps, lui prennent en échange son oxygène et s'en retournent faire leur travail de nourrisseurs et d'éboueurs. Respirer, ça se fait tout seul ? ... Vous n'êtes pas un ventilateur. Vous êtes vivant.

 

Ecoutez les bruits autour de vous... Vous les entendez, vous les subissez, les avez-vous jamais écoutés ? Allez au-devant d'eux avec vos oreilles. Accueillez-les, cueillez-les  avec surprise, avec amitié, même dans la rue ou le métro, même les plus désagréables.  Si vous les subissez passivement, ils sont une masse informe, énorme, qui vous frappe. Si vous les distinguez l'un de l'autre, si vous cherchez les minuscules qui se cachent sous les gros, vous devenez leur moissonneur au lieu d'être leur victime. Les plus brutaux ne vous font plus de mal. Et les autres deviennent des joies.

 

Avez vous jamais pensé aux mystères acoustiques du tympan, de l'étrier, du marteau et de l'enclume, et du triple labyrinthe, qui, dans votre tête, recueillent les bruits et les sons, les pleurs, la musique et le vent, et les mots, et les rires, et les chants de l'amour ? Et aux cent mille cils vibratiles qui les reconnaissent et les trient, chacun le sien, et les mettent en ordre pour les envoyer à votre cerveau ? Avez-vous jamais écouté le monde autour de vous ? Vous n'êtes pas un magnétoscope enregistreur. Vous êtes vivant.

 

Et si vous êtes sourd -je sais qu'il en est qui me lisent- écoutez votre silence. Il n'est pas vide, il n'est pas inerte. Il vous apporte les frémissements et les rythmes de votre corps. Vous n'êtes pas une boite close. Vous êtes vivant."

 

28 décembre 1975

Les années de l'homme

René Barjavel

 

Mon avis :

 

Un très beau passage, je n'ai pas tout mis car il  vous faut découvrir ce texte en son entier. Merci Monsieur Barjavelhttp://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTxQt7BV41kcEtnNrx8R5sqfwBlPH0Rq9e97KwOgqsk3bhZ1uYuBA

 


 





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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 20:53

http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSBo2hnDYs4cmFfvrI4YcFDo2MMA0mTMlqNfXPodFJN20gntQgOMwPar les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,

Picoté par les blés, fouler l'herbe menue ;

Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.

Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :

Mais l'amour infini me montera dans l'âme,

Et  j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,

Par la nature, heureux comme avec une femme.

 

Arthur Rimbaudhttp://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRbTsil_F2rAPnYoI2LU0b21z3OKvLmLFjh5EEAm-4GBIT2ouOtuQ

 

 

 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 14:58

http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcShKNikN9yLhAEtFPJn6tyna7lC7uevEGbW5JmqdowjZsfsuQm8"Un livre est un objet mystérieux et une fois qu'il a pris son envol, n'importe quoi peut arriver"

 

De Paul Auster

Léviathan

 

 

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 13:48

 

 

http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSWxa804NAhmHFryzBxm68N55pwZkzOeeFOu1ZQmWlxWYluuC29LgNashe, qui a hérité de deux cent mille dollars, se débarrasse de ce qu'il possède, achète une voiture et entreprend de sillonner l'Amérique. Ainsi rencontre- t-il Pozzi, professionnel du poker, avec qui il décide de miser le restant de sa fortune dans une partie "facile" contre deux millionnaires excentriques, Flower et Stone. Et le plus extravagant commence alors... A chacun de ses romans, Paul Auster révèle une nouvelle dimension de sa maîtrise romanesque. Et son succès, en Europe comme aux Etats-Unis, doit beaucoup à la manière qu'il a de combiner une esthétique européenne  avec des mythes américains. Les amateurs de littérature romanesque seront comblés par ce livre scintillant de coincidences et de conjonctions révélatrices, écrit avec une ferveur et une habileté narratives plus "austériennes" que jamais.

 

Extrait :

 

A l'origine, une simple question d'ordre dans la succession des évènement. S'il n'avait pas fallu six mois au notaire pour le trouver, il  n'aurait pas été sur les routes le jour de sa rencontre avec Jack Pozzi et, par conséquent, rien de ce qui suivi cette rencontre n'aurait eu lieu. Nashe trouvait désagréable d'envisager les évènements sous cet angle, mais le fait demeurait que son père était mort un bon mois avant  le départ de Thérèse, et que s'il avait soupçonné l'existence de l'argent dont il  était sur le point d'hériter, il aurait sans doute réussi à la persuader de ne pas le quitter. Et même si elle n'était pas restée, il n'aurait pas eu besoin de confier Juliette à sa soeur, dans le Minesota, et à elle seule la présence de sa fille l'aurait empêché d'agir comme il l'avait fait. Mais il appartenait toujours au corps des pompiers, à cette époque, et comment aurait-on voulu qu'il assume la responsabilité d'une enfant de deux ans alors que sa profession l'obligeait à s'absenter de chez lui à toute heure du jour et de la nuit? Avec de l'argent, il aurait pu engager une femme qui aurait vécu avec eux et se serait occupée de Juliette, mais d'abord avec l'argent, ils n'auraient pas habité la moitié inférieure d'une maison minable à Sommerville, et Thérèse ne serais peut-être jamais partie. (...) Et puis soudain, ce notaire l'avait découvert, l'argent lui était tombé du ciel entre les mains. Il s'agissait d'une somme énorme -près de deux cent mille  dollars, un montant presque inimaginale pour Nashe - mais il était déjà trop tard. Trop de choses s'étaient déclenchées au cours des cinq derniers mois, et même la fortune ne pouvait plus les arrêter.

 

Autre extrait :

 

Car en réalité personne là-bas ne s'attendait à le revoir avant deux semaines et, puisqu'il avait tout son temps, pourquoi aurait-il dû rentrer. C'était une perspective vertigineuse -imaginer toute cette liberté, comprendre à quel point ses choix importaient peu. Il pouvait aller où il voulait, faire ce qui lui plaisait, personne au monde ne s'en soucierait. Aussi longtemps qu'il ne prendrait pas le chemin du retour, il pouvait aussi bien être invisible (...)        

 

Mon avis :

 

Comme dans beaucoup de ses livres, Paul Auster dissèque l'âme humaine. Les personnages sont forts, émouvants.

Qui n'a pas eu un jour envie de tout plaquer, de se débarrasser de toute contrainte?

Un voyage aux "accent d'initiation spirituelle".                                                                      

http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQID0_KwC-8lfT7GoiEZKDogPIKNc_HmOg-na7gLKbR9iG37YX3eQ



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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 20:21

http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQf9giLIyvF38KuU41lCA9yCR40kDtqYaQwNglPu0FLADyCOK7GCe petit poème pour te dire au revoir mon ami
Point d'adieu pour une personne si précieuse
Tu me quittes mais sache que jamais je n'oublie
(une amie, une fille) Un ami, un frère, une amitié tendrement heureuse

Te dire au revoir, t'écrire en poésie ma tristesse
Une belle lettre d'au revoir pour garder un espoir
Je garde une image de toi de beauté et de sagesse
Tu nous quittes, tu vas me manquer dès ce soir

 

Hamo

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 21:24

http://www.unesourisetmoi.info/wallpaper_30/thumbnails/Clogherhead_Beach_Dingle_Peninsula_County_Kerry_Ireland.jpg

L’île du lac d’Innisfree

 

 

Oui, je me lèverai et j’irai maintenant,
J’irai à Innisfree ; je construirai là-bas
Un petit cabanon fait de boue et de chaume ;
J’aurai là neuf plants de haricots,
La ruche pour les mouches à miel,

 

Et là j’aurai un peu de paix, car la paix y vient goutte à goutte,
Tombant des voiles du matin
Au lieu où chante le grillon;
Là minuit scintille, midi pourpre s’embrase,
Et les soirées sont pleines d’ailes de linottes.

 

Oui, je me lèverai et j’irai maintenant
Là-bas, car nuit et jour j’entends incessamment
Le doux clapotement du lac près du rivage ;
Debout sur la chaussée ou sur un trottoir gris,
J’écoute, je l’entends, au plus profond de mon âme.

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